BONNES PRATIQUES
Gouvernance
Pour une gouvernance diversifiée et inclusive

Développer des partenariats diversifiés pour lever les obstacles à la participation /
Assurer une représentation équitable dans les instances décisionnelles /
Inscrire l’inclusion dans des politiques et règlements clairs / Créer des environnements accessibles et sécuritaires / Valoriser la qualité des expériences vécues / Soutenir l’équilibre de vie et lever les freins à la participation
Gouvernance
Une gouvernance inclusive et des partenariats diversifiés permettent aux organisations de transformer leurs structures et leurs pratiques afin de prévenir toutes les formes d’oppression et de garantir que les espaces de loisir soient accueillants, sécuritaires et accessibles à chacun. Cela implique d’identifier les barrières systémiques, de donner une voix aux personnes historiquement sous-représentées et de s’engager concrètement pour des milieux plus équitables.
Développer des partenariats diversifiés pour lever les obstacles à la participation
La collaboration avec des organismes spécialisés est un levier essentiel pour rendre le loisir plus inclusif. En s’associant à des acteurs proches des communautés marginalisées, on apprend à mieux comprendre leurs réalités, à réduire les barrières d’accès et à co-créer des activités adaptées.
Exemples concrets :
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Co-organiser des événements avec des centres communautaires, des bibliothèques ou des associations LGBTQ2+, par exemple, pour élargir l’offre et mutualiser les ressources.
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Privilégier les projets « par et pour », par exemple pour les jeunes, les personnes immigrantes, les personnes LGBTQ2+, etc.
Assurer une représentation équitable dans les instances décisionnelles
Une gouvernance inclusive passe par des conseils et comités qui reflètent la diversité des expériences et des profils. Fixer des objectifs de représentation permet de mieux tenir compte des réalités variées dans la planification et les décisions.
Exemples concrets :
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Adopter des cibles de parité dans les conseils d’administration et les comités organisateurs.
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Diversifier les canaux de recrutement pour intégrer des personnes issues de communautés sous-représentées et réduire les biais dans les processus de sélection.
Inscrire l’inclusion dans des politiques et règlements clairs
Lutter contre les discriminations exige des règles explicites et partagées. En intégrant des politiques anti-harcèlement et des codes de vie fermes, l’organisation se dote d’outils pour intervenir efficacement face aux comportements oppressifs et créer un climat sécuritaire.
Exemples concrets :
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Inclure dans les politiques la tolérance zéro pour les comportements racistes, sexistes, homophobes, transphobes, psychophobes ou grossophobes.
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S’appuyer sur des modèles comme ceux de la CNESST pour définir des procédures de prévention et de gestion des incidents.
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Adopter une politique d’inclusion et de communication inclusive.
Créer des environnements accessibles et sécuritaires
L’accessibilité universelle et la sécurité des espaces sont des conditions fondamentales pour une réelle participation. En améliorant les infrastructures, la communication et l’encadrement, on rend le loisir plus accueillant pour tous et toutes.
Exemples concrets :
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Mettre en place une politique d’accessibilité couvrant services, installations et équipements.
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Former le personnel à intervenir face aux comportements discriminatoires et instaurer un processus clair de signalement et de suivi des incidents.
Valoriser la qualité des expériences vécues
Le succès d’une activité inclusive ne se mesure pas uniquement par le nombre de personnes participantes, mais aussi par la qualité des interactions, le plaisir partagé et le sentiment d’appartenance généré.
Exemples concrets :
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Considérer qu’une activité touchant peu de personnes mais créant un impact fort (découverte d’un loisir, regain de confiance, liens tissés) est une réussite.
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Encourager les personnes ayant vécu une expérience positive à devenir des ambassadrices auprès de leur communauté.
Soutenir l’équilibre de vie et lever les freins à la participation
Reconnaître les contraintes spécifiques de différents groupes permet d’adapter les offres et de rendre les loisirs accessibles à toutes et tous.
Exemples concrets :
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Tenir compte des horaires atypiques, des responsabilités familiales ou de la mobilité réduite dans la programmation.
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Proposer des tarifs accessibles ou des activités financées par des partenariats pour limiter les obstacles économiques.
Bonnes pratiques de gouvernance
spécifiques à une oppression
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Colonialisme (à venir)

