Xénophobie
BONNES PRATIQUES
Pour être inclusif des personnes immigrantes!
Communication
L’importance d’une communication positive et inclusive en loisir pour lutter contre la xénophobie
Les personnes immigrantes font face à l’invisibilisation, la sous-représentation et l’exclusion. Par ailleurs, d’autant plus si elles ont immigré récemment, les personnes ne disposent pas nécessairement du même accès à l’information que les personnes locales, la communication est donc cruciale. Afin de lutter contre les préjugés et la discrimination, il est primordial d’instaurer une communication inclusive et positive, afin que chaque personne se sente évoluer dans un contexte sécuritaire.
Bonnes pratiques à adopter
Voici quelques recommandations qui permettent de favoriser les représentations positives et diversifiées, de lutter contre la xénophobie et de participer à la mise en place de milieux de loisir plus inclusifs pour les personnes immigrantes
C1.
Faire connaître les différents services offerts par des communications ciblées.
Les personnes issues de l’immigration peuvent ne pas connaître les services disponibles, les procédures pour s’inscrire ou ne pas se sentir concernées par les organisations de loisirs. En effet, le sens donné aux loisirs peut varier d’une culture à l’autre, il est donc important de communiquer de manière ciblée pour augmenter les chances d’atteindre la clientèle visée. Il peut alors être judicieux de miser sur les bienfaits du loisir et des possibilités qu’il offre, par exemple pratiquer le français ou se faire de nouveaux contacts. De plus, les personnes immigrantes, surtout d’immigration récente, vont souvent prioriser le logement, le travail et la famille. Il peut donc être intéressant de cibler ces lieux, soit l’école, les organismes de recherche d’emplois, d’accès au logement ou encore les cours de francisation pour faire connaître les différents services de loisir disponibles. Il est important de varier les stratégies de promotion, ne pas se limiter à un dépliant par exemple. Organiser des présentations de son organisation et de son offre de services peut être une pratique efficace qui permet de s’ajuster aux différentes clientèles, notamment les personnes nouvellement arrivées au pays. Cela permet également de mettre un visage sur un lieu ou un service, ce qui peut aider à mettre en confiance.
Attention, il est important d’utiliser un langage simple. Les personnes immigrantes ne maîtrisent pas toutes le français et même pour celles qui le parlent ou le lisent couramment, certaines expressions locales pourraient leur échapper. Il est alors préférable d’utiliser des mots simples et des phrases courtes qui regroupent les informations essentielles. Si possible, accompagner d’images ou de pictogrammes pour faciliter la compréhension.
Par exemple, un centre de loisirs peut distribuer des brochures multilingues qui expliquent les programmes offerts, les heures d’ouverture, et comment s’inscrire. En utilisant un langage simple et accessible, on réduit les barrières linguistiques et facilite l’accès à l’information.
C2.
Présenter une diversité de personnes dans les communications.
C3.
Les personnes immigrantes ou racisées sont peu représentées par rapport à la majorité blanche, ce qui participe à leur invisibilisation. Des communications qui ne prennent pas en compte ces personnes risquent de ne pas les rejoindre, puisqu’elles ne semblent pas leur être adressées. À l’inverse, en les représentant positivement dans les communications, les personnes immigrantes peuvent plus facilement se reconnaître, ce qui peut susciter leur intérêt envers un organisme ou des services. Présenter un portrait de personnes immigrantes qui fréquentent déjà les installations, en plus de les valoriser, peut aider à rejoindre d’autres personnes qui pourraient se reconnaître dans leur parcours, leurs expériences.
Attention, il est important de valoriser la diversité au sein même des personnes immigrantes qui sont de différents âges, différentes tailles, différentes cultures, différents genres ou orientation sexuelle, etc. Il n’y a pas un « immigrant type ». De plus, assurez-vous de ne pas reproduire des stéréotypes culturels dans vos communications.
Mettre de l’avant l’aspect social du loisir dans les communications.
Immigrer c’est nécessairement laisser des gens derrière, ce qui peut mener à de l’isolement et un manque d’interactions sociales. Tout est à refaire. Les activités de loisir peuvent permettre de briser cet isolement et de se faire de nouvelles relations. L’aspect social des activités de loisir peut donc être un élément important à mettre de l’avant. Il est également à considérer dans l’aménagement des activités et des lieux. Il est également important d’inclure des moments dédiés à la socialisation. Des pauses-café, des repas partagés ou des cercles de discussion peuvent faciliter les interactions entre les participant.es et créer des liens.
C4.
Prévoir un calendrier incluant des événements pour représenter la diversité
Les journées thématiques sont nombreuses et visent justement à mettre de l'avant des causes ou des groupes de la population qui sont souvent peu représentés ou valorisés. Participer à ces journées permet de rendre visibles certains enjeux et d'amorcer la discussion. Cela peut également être une bonne excuse pour organiser une activité, par exemple une formation sur le racisme durant le mois de l'histoire des Noirs (février) ou lors de la journée internationale des migrants (18 décembre).
Références :
Ressources humaines
L’importance de pratiques inclusives de ressources humaines et d’un service à la clientèle sans xénophobie en loisir
Les personnes immigrantes sont habituées à vivre de la stigmatisation, de l’exclusion ou du rejet. Pour contrer ces préjugés et ces comportements discriminatoires, il est primordial d’adopter des pratiques de ressources humaines inclusives et non xénophobes pour favoriser un climat bienveillant envers les personnes immigrantes.
Bonnes pratiques à adopter
Voici quelques recommandations qui permettent de mettre en place des ressources humaines inclusives et un service à la clientèle bienveillant. Ces pratiques visent à favoriser une expérience positive en loisir pour les personnes immigrantes.
R1.
Avoir un système d’accueil adéquat et bienveillant avec du personnel formé et disponible.
Bien que la majorité des personnes immigrantes au Québec parle français, environ 20% ne maîtrisent pas suffisamment l’anglais ou le français pour soutenir une conversation. Il est important dans ce contexte de prendre le temps d’accompagner ces personnes, que ce soit pour leur inscription ou celle de leur enfant, pour donner des renseignements, décrire une activité, indiquer un local ou les salles de bain, etc. De plus, certaines personnes pourraient avoir de la difficulté à remplir un formulaire, sans ce que soit nécessairement une question de langue. Par exemple, une personne peut ne pas avoir de contact en cas d’urgence ou du moins ne pas comprendre ce que cela veut dire. Il faut donc être patient, prendre le temps d’écouter et d’expliquer et surtout faire preuve de flexibilité. C’est nécessaire de prendre le temps de créer des liens pour établir une relation de confiance.
On peut par exemple organiser des groupes de discussion ou des sondages auprès des personnes concernées pour recueillir des commentaires sur les services offerts et sur les éventuelles améliorations à apporter. Cela permet d’identifier les lacunes et d’apporter des améliorations basées sur leurs retours et ainsi répondre à leurs besoins.
Attention, il est primordial d’accompagner les personnes immigrantes sans les infantiliser.
R2.
Former le personnel sur les concepts d’inclusion et de diversité et sur les enjeux vécus par les personnes immigrantes.
Les raisons qui poussent une personne à immigrer peuvent être multiples, mais il s’agit toujours d’un grand déracinement. De plus, les personnes immigrantes peuvent avoir vécues des expériences négatives par le passé et entretenir depuis des craintes envers les institutions. Les stéréotypes, les microagressions, les discriminations, etc. que peuvent vivre les personnes immigrantes contribuent également entretenir ces craintes. Avoir un personnel formé sur ces enjeux peut faciliter les interactions positives qui pourront aider à rebâtir la confiance et à faire vivre une expérience inclusive du loisir.
Références :
Programmation
L’importance d’une programmation de loisir inclusive pour les personnes immigrantes
Tout le monde doit avoir accès à des activités de loisir. C’est pourquoi il est important pour une organisation de loisir d’adopter une posture d’inclusion au moment de réfléchir à sa programmation, ses activités et son animation.
Bonnes pratiques à adopter
Voici quelques recommandations qui permettent de mettre en place une programmation inclusive. Ces pratiques visent à favoriser une expérience positive en loisir pour les personnes immigrantes.
P1.
Offrir une programmation flexible et gratuite
Organiser des événements comme des portes ouvertes ou encore prévoir une présentation des activités sous forme d’initiation dans d’autres événements publics peut être une façon de faire découvrir de nouveaux loisirs ou les services d’une organisation. Privilégier alors les activités simples, faciles à comprendre, peu coûteuses à organiser et qui ne nécessitent pas d’inscriptions à l’avance. On peut notamment proposer des ateliers d'initiation qui se déroulent sur une seule journée ou des événements mensuels, permettant aux personnes participantes de s'inscrire sans pression de suivre un programme long. Prévoir du jumelage interculturel pour faciliter l’intégration des nouvelles personnes participantes. Si possible avoir sur place du personnel ou des bénévoles issus de l’immigration pour faciliter le dialogue.
Attention, il faut faire attention aux types d’animation durant les activités d’initiation, par exemple dans un contexte de mixité, certaines femmes pourraient ne pas être à l’aise dans certaines positions (se mettre à quatre pattes, par exemple) ou dans une trop grande proximité physique avec les hommes. Éviter les contacts physiques pour éviter les malaises.
P2.
Organiser des événements gratuits pour faire découvrir de nouveaux loisirs, les installations ou la région.
Organiser des événements comme des portes ouvertes ou encore prévoir une présentation des activités sous forme d’initiation dans d’autres événements publics peut être une façon de faire découvrir de nouveaux loisirs ou les services d’une organisation. Privilégier alors les activités simples, faciles à comprendre, peu coûteuses à organiser et qui ne nécessitent pas d’inscriptions à l’avance. On peut notamment proposer des ateliers d'initiation qui se déroulent sur une seule journée ou des événements mensuels, permettant aux personnes participantes de s'inscrire sans pression de suivre un programme long. Prévoir du jumelage interculturel pour faciliter l’intégration des nouvelles personnes participantes. Si possible avoir sur place du personnel ou des bénévoles issus de l’immigration pour faciliter le dialogue.
Attention, il faut faire attention aux types d’animation durant les activités d’initiation, par exemple dans un contexte de mixité, certaines femmes pourraient ne pas être à l’aise dans certaines positions (se mettre à quatre pattes, par exemple) ou dans une trop grande proximité physique avec les hommes. Éviter les contacts physiques pour éviter les malaises.
P3.
P4.
Favoriser les moments d’échanges entre les personnes participantes qui recherchent des activités et des interactions sociales
Immigrer c’est nécessairement laisser des gens derrière, ce qui peut mener à de l’isolement et à un manque d’interactions sociales. Tout est à refaire. Les activités de loisir peuvent permettre de briser cet isolement et de se faire de nouvelles relations. L’aspect social des activités de loisir peut donc être un élément important à considérer dans l’aménagement des lieux et le déroulement des activités.
Organiser des événements non mixtes. « Par et pour »
Certaines activités de loisir, notamment les activités physiques ou de plein air, ont longtemps été interdites aux femmes et le sont encore parfois dans d’autres pays, ce qui a des répercussions sur leur participation en loisir. Certaines activités de loisir sont également très peu connues dans d’autres cultures, notamment les activités hivernales dans les pays chauds. Planifier des plages horaires réservées à une population spécifique pour certaines activités permet donc de s'initier ou de se développer dans un environnement sécuritaire et de briser l’isolement.
Attention, il est important de veiller à ne pas stigmatiser certaines femmes ou certaines cultures. Si la non-mixité est particulièrement recherchée dans certaines cultures, ce ne sont pas nécessairement toutes les femmes de cette culture qui la recherche et ce ne sont sûrement pas seulement les femmes de cette culture qui peuvent l’apprécier. Il est essentiel d’être toujours dans une approche « par et pour » pour ce genre d’initiatives.
P5.
Prévoir des halte-garderie durant les activités pour adultes
Les femmes consacrent davantage de temps au travail non rémunéré (tâches domestiques, soins des enfants, proche aidance) que les hommes, ce qui diminue leur temps libre. De plus, les femmes immigrantes ont souvent moins accès à un réseau d’entraide, ce qui complexifie leur gestion du temps. Prévoir une halte-garderie, peut faciliter la gestion du temps des mères et leur permettre de participer plus facilement à des activités sans complexifier leur déplacement et ajouter à leur charge mentale. De plus, savoir que les enfants sont à proximité aide à instaurer un sentiment de confiance.
P6.
Offrir différentes options de menu lors d’événements
Lors de l’organisation d’événements, par exemple des portes ouvertes, un colloque, un rassemblement de quartier ou une fête estivale durant lequel de la nourriture est servie, il est important de considérer les différents régimes alimentaires. On peut ainsi proposer différentes options de menu, comme un menu végétarien, sans porc ou halal. Penser également à indiquer les différentes options offertes au moment de promouvoir l’événement.
Gouvernance
L’importance d’une gouvernance inclusive en loisir pour lutter contre la xénophobie
En travaillant sur la mise en place d’une gouvernance inclusive et de partenariats diversifiés, une organisation se donne les moyens de transformer ses structures pour lutter contre tous comportements et pratiques discriminatoires envers les personnes immigrantes.
Bonnes pratiques à adopter
Voici quelques recommandations qui permettent de favoriser une représentation diversifiée et une gouvernance inclusive. Ces pratiques visent à créer une expérience positive en loisir pour les personnes immigrantes.
G1.
Mettre en place des partenariats avec des organisations qui travaillent auprès des populations immigrantes.
Collaborer avec des organisations qui travaillent avec des personnes immigrantes permet de les inclure dans le dialogue, de reconnaître leurs enjeux spécifiques et de travailler de concert à l’élimination des obstacles qu’elles vivent au quotidien dans l’accessibilité et l’inclusion au loisir. Il peut être intéressant d’établir des partenariats avec des centres communautaires, des bibliothèques ou des organismes d’aide aux personnes immigrantes pour co-organiser des événements, partageant ainsi les coûts et élargissant l’offre.
G2.
Collaborer avec des entreprises de la région qui embauchent du personnel avec un statut de travailleur temporaire.
La participation à des activités locales de loisir peut être un bon moyen pour les personnes immigrantes de s’intégrer dans une collectivité, d’entrer en relation avec d’autres personnes, de connaître les différents services offerts, de pratiquer son français. Certaines entreprises peuvent donc y voir un avantage pour la rétention et le bien-être de son personnel. Exemple de Valcourt 2030.
G3.
Adopter une politique contre le harcèlement psychologique et sexuel et y inclure les comportements racistes et xénophobes.
Bien que la discrimination envers la « race », l’origine ethnique ou nationale, la couleur de la peau ou la religion est interdite selon la Chartre des droits et libertés de la personne du Québec, des situations racistes, xénophobes ou discriminatoires peuvent tout de même survenir dans n'importe quel milieu. Adopter une politique qui spécifie ces motifs démontre un engagement à lutter contre ces formes d’oppression tout en outillant les milieux sur les manières d'intervenir dans ce genre de situation. On peut ainsi avoir un code de vie pour le personnel et les personnes participantes dans lequel les comportements racistes et discriminatoires sont interdits.
Attention, il est primordial de bien adresser tout comportement inapproprié, que ce soit des « maladresses » ou des actions discriminatoires, voire racistes, les personnes immigrantes doivent pouvoir pratiquer leur loisir dans des environnements sécuritaires.
Référence : voir modèle CNESST
G4.
Se fixer des objectifs qualitatifs plutôt que quantitatifs pour évaluer une activité interculturelle ou en contexte de diversité culturelle.
Parfois une activité ne rejoint pas un grand public, mais a un impact très important sur une personne. La qualité des échanges, le plaisir partagé, la découverte d’un nouveau loisir, etc. sont parfois des indicateurs de succès plus significatifs que le nombre de personnes participantes. De plus, une personne qui a eu une expérience positive peut devenir une ambassadrice efficace qui aura un impact à plus long terme sur la fréquentation des activités.
Équipements et infrastructures
L’importance d’une gestion inclusive et non xénophobe des équipements et des infrastructures
Les enjeux de xénophobie ne sont pas toujours pris en compte dans l’aménagement des espaces, des infrastructures et l’achat de matériel ou d’équipement de loisir. Les personnes immigrantes peuvent alors vivre des situations désagréables où les environnements de loisir sont mal adaptés à leurs besoins, ce qui peut freiner leur participation à des activités.
Bonnes pratiques à adopter
Voici quelques recommandations qui permettent de mettre en place une gestion inclusive des équipements et des infrastructures de loisir. Ces pratiques visent à favoriser une expérience positive en loisir pour les personnes immigrantes.
E1.
Fournir gratuitement le matériel ou l’équipement nécessaire pour poursuivre une activité
Les personnes immigrantes, surtout d’immigration récente, vivent dans la précarité dans une plus grande proportion que la moyenne de la population générale. Le loisir peut alors être perçu comme un luxe auquel elles ne peuvent aspirer, du moins à court terme. Les coûts pour participer à une activité peuvent alors devenir une barrière infranchissable, même si ceux-ci sont limités. De plus, certains loisirs sont culturels et peuvent ne pas être connus des personnes immigrantes qui ne voudront pas investir dans du matériel sans savoir si cette activité ne leur plait ni même savoir où s’en procurer.
E2.
Rendre disponible un local ou une zone pour la prière
Cela peut être nécessaire, surtout lors d’événements de plusieurs heures. Ce local n’a pas à être exclusivement dédié à la prière, cela peut être jumelé avec d’autres besoins, par exemple un local calme où se reposer pour les personnes âgées ou les personnes avec un handicap ou un trouble de santé mental. Ce local peut avoir diverses utilités, l’important est de bien spécifier et afficher les différents usages de ce local, afin d’assurer que les personnes qui voudraient prier ou se reposer se sentent les bienvenues.
Petit lexique
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Racisme : Idéologie reposant sur l'existence et la hiérarchisation de « races » humaines et par le fait même, de la supériorité de certains groupes sociaux (généralement blancs) sur d'autres, en raison de la couleur de la peau ou le pays d'origine. Il est source de violences, de discriminations, d'inégalités, de marginalisation, d’oppression et d'exclusion.
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Antiracisme : Lutte consciente et active contre les mesures, politiques, actions racistes et toutes formes de discriminations raciales existantes, autant au niveau individuel qu’institutionnel ou systémique. Le mouvement « Black lives matter » en est un bon exemple.
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Biais inconscients : Une attitude, un stéréotype, une motivation ou une hypothèse de nature implicite qui peut se manifester à l’insu de la personne qui affiche ce préjugé ou indépendamment de son contrôle ou de son intention
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Privilège : Avantages injustes et immérités que la société́ accorde à une personne parce que (ou parce qu’on perçoit que) son identité́ sociale correspond à ce que l’on considère comme supérieur selon les règles et les normes sociales. Le privilège se traduit souvent par l’absence d’obstacles liés à une identité sociale particulière (p. ex., privilège blanc ou privilège hétérosexuel).
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Xénophobies : Peur hostile envers les personnes qui proviennent d’une autre culture ou d’une autre origine et sont perçues comme des étrangers.