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Classisme

Mieux comprendre l'inclusion pour les personnes en situation de pauvreté et d'exclusion

Le classisme, qu'est ce que c'est? 

Le classisme est une forme de discrimination ou de préjugé fondée sur l'appartenance à une classe sociale, favorisant les catégories sociales plus aisées au détriment des personnes provenant de milieux économiques défavorisés. Le classisme peut s’additionner à plusieurs autres discriminations, telles que le racisme ou le sexisme, les individus vivant alors une existence à l’intersection de plusieurs oppressions.

Quelques chiffres 

Les données clés liées aux personnes victimes de classisme au Québec :

20%

De 2020 à 2021, la pauvreté extrême, c’est-à-dire un revenu inférieur à 75% du seuil de pauvreté, a augmenté de 20%, passant de 3% à 3,6% de la population canadienne

60%

De 2005 à 2022, les femmes sont toujours plus nombreuses que les hommes à travailler au salaire minimum, dans une proportion allant parfois jusqu’à plus de 60%.

8,2%

​En avril 2023, on compte 273 934 adultes prestataires des programmes d’assistance sociale, ce qui représente une augmentation de 8,2% par rapport à 2022

59,3%

Les femmes racisées au Canada gagnent en moyenne 59,3% du salaire des hommes blancs ; les femmes autochtones qui travaillent à temps plein gagnent en moyenne 35% de moins que les hommes allochtone

  • Plus d’une femme sur quatre âgée de 65 ans et plus vit avec un faible revenu.

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Défis sociaux et démographique
 

Le statut socio-économique n’affecte pas seulement le revenu disponible pour les loisirs, mais également la proximité des services, les moyens de transports utilisés, le temps libre disponible, les contacts sociaux, etc. En effet, les personnes en situation de pauvreté vivent souvent dans des quartiers éloignés du centre-ville, et le déplacement en transport vers des activités de loisir peut être un problème conséquent. Le temps disponible pour des activités de loisir peut lui être restreint pour certaines populations telles que les parents de familles monoparentales.

 

De plus, les personnes en situation d’exclusion ont souvent été déçues et font peu confiance aux milieux institutionnels, il peut donc y avoir une méfiance à se rapprocher d’organismes de loisir.

 

Pour toutes ces raisons, le loisir peut paraître hors d’accès pour les populations en situation de pauvreté, et face à l’urgence imposée par d’autres problématiques telles que l’alimentation ou le logement, il peut paraître ne pas être une priorité.

 

Paroles inappropriées

Déconstruire des comportements et des préjugés

Refuser d’embaucher quelqu’un à cause de sa classe sociale

Il s’agit d’une discrimination qui renforce l’exclusion des personnes.

Considérer les personnes en situation de pauvreté comme moins capables

Il s’agit d’une attitude condescendante envers les personnes en situation de pauvreté.

Se moquer de quelqu’un sur des motifs économiques

Cela dévalorise la personne, et perpétue des stéréotypes envers les personnes en situation de pauvreté.

Supposer que les personnes issues d’un milieu plus défavorisé ne vont pas être intéressées par certaines activités de loisir

Cela entretient des stéréotypes, et exclut ces personnes de certaines activités de loisir.

Situations

Agir contre le classisme dans ses pratiques au quotidien : 

Les sources 

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