BONNES PRATIQUES
Communication
Pour être inclusif dans
ses communications
Communication
La communication est un levier essentiel pour rendre les milieux de loisir réellement accessibles et accueillants. Une mauvaise communication peut renforcer les exclusions : invisibilisation, stigmatisation, langage blessant, images uniformes ou accès restreint à l’information. Une communication inclusive, au contraire, déconstruit les préjugés, rend visibles des réalités diverses et favorise un climat sécuritaire et accueillant pour toutes et tous, quels que soient l’âge, le corps, l’identité, l’origine sociale ou culturelle, les capacités ou l’orientation sexuelle.
Diversifier les représentations
La sous-représentation des personnes grosses, âgées, racisées, handicapées, LGBTQ2+ ou issues de milieux modestes entretient leur invisibilité. Montrer des visages et des corps variés dans toutes les communications contribue à briser les stéréotypes et à refléter la diversité réelle des personnes participantes.
Bonnes pratiques et exemples :
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Présenter des personnes de différents âges, tailles, cultures, genres et capacités dans les affiches, réseaux sociaux, sites web et outils promotionnels.
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Utiliser des images réalistes, valorisantes et respectueuses ; éviter les stéréotypes ou les mises en scène dévalorisantes.
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Montrer la diversité interne à chaque groupe : toutes les personnes âgées ne sont pas blanches ; toutes les personnes handicapées ne sont pas en fauteuil ; toutes les familles n’ont pas la même composition.
Exemple : une campagne photo montrant des personnes aînées, des personnes grosses et racisées pratiquant diverses activités de loisir contribue à déconstruire les normes restrictives et à inspirer la participation.
Employer un langage respectueux et précis
Le choix des mots influence la perception. Un vocabulaire inadapté peut stigmatiser, infantiliser ou exclure.
Bonnes pratiques et exemples :
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Privilégier les formulations neutres : parler de « personne grosse », « personne en situation de handicap », « personne aînée » plutôt que « un gros », « l'handicapé » ou « les vieux » qui sont des termes réducteurs et souvent péjoratifs.
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Bannir les expressions moqueuses ou condescendantes (« confiné à son fauteuil », « vieillir mal »).
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S’adresser directement aux personnes, sans parler à leur place, et respecter leur vocabulaire et leurs pronoms choisis.
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Intégrer l’écriture inclusive pour refléter la pluralité des genres, en évitant les biais hétéronormatifs et cisnormatifs.
Exemple : un animateur qui annonce ses pronoms puis demande « Quels pronoms préférez-vous ? » En utilisant le pronom choisi il montre du respect pour l’identité de chaque personne.
Facilité l'accès à l'information
Des informations claires et facilement accessibles permettent à chaque personne participante d’évaluer sa capacité à participer et favorisent l’inclusion.
Bonnes pratiques et exemples :
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Préciser les mesures d’accessibilité : rampes, ascenseurs, sièges de différentes tailles, aides financières, personnel disponible, activités adaptées.
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Éviter les formulations vagues comme « ouvert à tous » ; décrire plutôt les aménagements concrets et pour qui ils sont conçus.
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Rendre l’information disponible sur plusieurs supports : en ligne, imprimé, en plusieurs langues, avec pictogrammes.
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Former le personnel pour qu’il connaisse les mesures disponibles et sache répondre aux besoins particuliers.
Exemple : un centre culturel qui présente une visite virtuelle de ses locaux et mentionne la présence de chaises plus larges rassure les personnes grosses ou à mobilité réduite.
Multiplier les modes de communication
Certaines personnes peuvent manquer d’accès aux canaux numériques ou se sentir éloignées des institutions.
Bonnes pratiques et exemples :
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Varier les moyens : infolettres, affichage dans les lieux communautaires, appels téléphoniques, visites en personne.
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Privilégier des processus d’inscription simples, avec un accompagnement pour remplir les formulaires ou clarifier les démarches.
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Prévoir une communication humaine et directe pour établir un lien de confiance, notamment avec des publics qui se sentent souvent exclus.
Valoriser la convivialité et le lien social
Les communications peuvent mettre l’accent sur la dimension sociale du loisir, en donnant envie de participer et en réduisant les craintes d’isolement ou de jugement.
Bonnes pratiques et exemples :
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Présenter les activités comme des occasions de rencontres, de découvertes et de partages interculturels.
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Créer des moments conviviaux : repas partagés, discussions informelles, célébrations inclusives.
Exemple : un organisme qui organise des cafés-rencontres après ses ateliers crée un espace de dialogue et renforce le sentiment d’appartenance.
Donner de la visibilité aux diversités tout au long de l'année
Les journées thématiques offrent des occasions de sensibilisation, mais l’inclusion doit se vivre en continu.
Bonnes pratiques et exemples :
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Intégrer des événements variés dans le calendrier : Mois de l’histoire des Noirs (février), Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie (17 mai), Semaine québécoise des personnes handicapées (1er au 7 juin), campagne « Le poids ? Sans commentaire ! » d’ÉquiLibre, etc.
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Utiliser ces moments pour former l’équipe et lancer des campagnes de sensibilisation sur la diversité corporelle, les préjugés liés à l’âge ou la lutte contre le racisme.
Communiquer de manière inclusive, c’est : représenter la diversité réelle, employer un langage respectueux, faciliter l’accès à l’information, diversifier les canaux et valoriser les interactions humaines. Cette approche continue contribue à faire du loisir un espace où chaque personne se sent la bienvenue, visible et respectée.
Bonnes pratiques de communications
spécifiques à une oppression
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Colonialisme (à venir)