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Sexisme
Mieux comprendre l'inclusion pour les femmes*
*Le terme femmes réfère ici à toutes personnes qui s’identifient au genre féminin, peu importe le sexe attribué à la naissance. Il inclut également les personnes qui, sans nécessairement s’identifier au genre féminin, peuvent subir les discriminations de genre en raison de la perception des autres face à leur apparence physique.
Le sexisme, qu'est ce que c'est?
Le sexisme repose sur la hiérarchisation des sexes et sur l’idéologie d’une supériorité du masculin sur le féminin. Il est source de violences, de discriminations, d’inégalités et d’exclusion envers les femmes. Les stéréotypes de genre sont une manifestation du sexisme qui viennent justifier et renforcer les inégalités entre les hommes et les femmes.
Quelques chiffres
Les données clés liées aux femmes au Québec :
11,1%
En 2021, le salaire des femmes au Québec était en moyenne 11,1% plus bas que celui des hommes.¹
33%
Les femmes ne représentaient que 33% des membres des conseils d’administration en loisir.³
-
Plus d’une femme sur quatre âgée de 65 ans et plus vit avec un faible revenu.
-
En 2023, les Canadiennes de 25 à 54 ans consacrent en moyenne 1,5h de plus par jour au travail non rémunéré que les hommes du même âge, ce qui réduit leur temps libre.
60%
De 2005 à 2022, les femmes étaient toujours plus nombreuses que les hommes à travailler au salaire minimum, jusqu’à 60% dans certains cas.²
21%
Les femmes n’ont, en moyenne, que 25% du temps de parole en réunion de travail et ont 23% plus de chance d’être interrompues que les hommes.⁴
![DSCF5801.JPG](https://static.wixstatic.com/media/8de4cd_7873650416a54b23bb0c2e3650934887~mv2.jpg/v1/fill/w_392,h_588,al_c,q_80,usm_0.66_1.00_0.01,enc_avif,quality_auto/8de4cd_7873650416a54b23bb0c2e3650934887~mv2.jpg)
Défis sociaux et démographiques
Bien qu’il y ait une égalité de droit, peu importe le sexe ou le genre des personnes, dans les faits, les inégalités de genre persistent. Ainsi, les femmes sont plus susceptibles de vivre de l’exclusion, de la violence et de l’injustice. Cela se concrétise notamment au niveau économique, puisqu’en moyenne, les femmes ont encore un revenu inférieur à celui des hommes.
De plus, les femmes ont longtemps été invisibilisées et écartées des lieux de pouvoir. Les institutions, comme les milieux de loisir, se sont donc souvent construites sans elles. Encore aujourd’hui, les femmes sont moins représentées dans les sphères décisionnelles, elles sont moins citées dans les médias, elles sont moins invitées à intervenir dans les événements professionnels et à prendre la parole publiquement, elles sont moins nombreuses sur les conseils d’administration et elles sont plus susceptibles de se faire interrompre dans les réunions d’équipe .
Cela veut dire que leur point de vue est moins souvent entendu et considéré. Par ailleurs, les femmes consacrent davantage de temps au travail non rémunéré (tâches domestiques, soins des enfants, proche aidance) que les hommes, ce qui diminue leur temps libre. Enfin, les stéréotypes de genre sont encore très présents, ce qui entraîne notamment une division des tâches genrée, que ce soit dans la sphère professionnelle ou domestique.
Les paroles inappropriées
Déconstruire des comportements et des préjugés
Couper la parole aux femmes ou ne pas leur donner la chance de s’exprimer en réunion
Perpétue l’invisibilisation des femmes dans les sphères professionnelles.
Attribuer systématiquement les tâches administratives ou ménagères aux femmes
Crée une division des tâches inégalitaire.
Mansplainer : Expliquer de manière condescendante ou paternaliste des tâches qu’une femme connaît déjà.
Dévalorise les compétences et connaissances des femmes.
Exclure les femmes de discussions importantes, en supposant qu’elles ne sont pas intéressées ou compétentes.
Les maintient à l’écart des décisions et dévalorise leurs compétences.
Situations
Agir contre le sexisme dans ses pratiques au quotidien :
Découvrir les ressources
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Formation Rédaction épicène de l’Université du Québec à Montréal
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Atelier de rédaction féministe et inclusive, de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’UQAM
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Capsule vidéo sur la rédaction féministe et inclusive, de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’UQAM
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Formation sur la rédaction épicène, de l’Office québécois de la langue française
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Formation d’Égale Action pour les filles et les femmes en sport
Merci à Égale Action pour leur collaboration au projet.