BONNES PRATIQUES
Équipements et infrastructures
Des équipements
pour toutes et tous!

Prévoir du mobilier qui respecte la diversité des corps et des capacités /
Offrir des équipements accessibles, adaptés et non genrés / Créer des espaces polyvalents pour le repos ou le retrait / Penser l'accessibilité dés la conception des lieux / Prévoir des solutions pour les personnes en situation de précarité / Rendre visibles les symboles d'inclusion
Équipements et infrastructures
Créer des environnements véritablement inclusifs passe par une réflexion sur les infrastructures elles-mêmes. Les équipements standards ne tiennent souvent pas compte de la diversité des corps, des identités, des capacités et des vécus. En pensant l’aménagement des lieux à partir des besoins réels des personnes marginalisées, on permet à chacune et chacun de participer pleinement, sans inconfort, gêne ou danger. Cela envoie aussi un message clair : ici, tout le monde a sa place.
Prévoir du mobilier qui respecte la diversité des corps et des capacités
Les bancs étroits, les chaises avec accoudoirs fixes ou les tables non ajustables peuvent exclure des personnes grosses, âgées ou en situation de handicap. Offrir des assises variées, confortables et accessibles permet de répondre à différents besoins physiques, sans stigmatisation.
Exemples concrets:
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Remplacer une partie des bancs par des chaises robustes, sans accoudoirs, dans les salles d’attente ou vestiaires.
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Installer quelques sièges à hauteur variable dans les aires de repos. N’avoir que des tables et chaises hautes dans un espace, exclut les personnes en fauteuil roulant.
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Prévoir des fauteuils avec appui-dos pour les personnes ayant besoin de soutien postural.
Offrir des équipements accessibles, adaptés et non genrés
Le matériel de sport, de jeux ou de sécurité (ex. : gilets de sauvetage, raquettes, costumes, casques) est souvent genré ou offert dans des tailles limitées. Cela peut décourager des personnes participantes ou leur faire vivre de l’embarras.
Exemples concrets :
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Proposer des équipements en plusieurs tailles, allant des très petites aux très grandes, sans les classer par sexe.
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Étiqueter les tailles de façon neutre (1, 2, 3…) plutôt que par genre.
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S’assurer que les uniformes et costumes sont confortables, non genrés, pas trop serrés, ni obligatoires si cela cause de l’inconfort.
Créer des espaces polyvalents pour le repos ou le retrait
Certaines personnes ont besoin, à certains moments, de s’isoler ou de se reposer pour des raisons liées à la santé mentale, à la neurodivergence, à la fatigue ou à la surcharge sensorielle. Offrir un lieu calme, accessible et sans jugement est une façon concrète d’inclure.
Exemples concrets :
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Aménager une salle ou un coin calme avec fauteuils, lumière tamisée et possibilité de s’y retirer sans justification.
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Intégrer cet espace dans les plans d’un centre ou d’un événement dès le départ, au lieu de le voir comme un ajout.
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L’indiquer clairement dans les outils de communication : “Espace calme accessible sur place”.
Penser l’accessibilité dès la conception des lieux
Trop souvent, l’accessibilité est abordée comme une adaptation ponctuelle pour certaines personnes, plutôt qu’un principe de base. En intégrant dès le départ des éléments facilitants, on évite les exclusions invisibles.
Exemples concrets :
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Installer des rampes, des surfaces antidérapantes, une signalisation visuelle claire et multilingue.
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Ajouter des indications tactiles pour les personnes ayant une déficience visuelle.
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Éviter les portes lourdes ou les escaliers sans main courante dans les lieux très fréquentés.
Prévoir des solutions pour les personnes en situation de précarité
Le coût ou l’achat de matériel peut être un frein majeur à la participation. Les familles ou les individus à faible revenu peuvent éviter une activité s’ils ont peur d’être jugés ou de ne pas « avoir ce qu’il faut ».
Exemples concrets :
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Créer une banque de prêt gratuit d’équipements (ballons, souliers, patins, raquettes, équipement de camping, jeux de société, etc.).
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Prévoir un fond d’urgence ou un soutien discret pour couvrir certains frais (ex. : location de costume ou transport).
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Afficher clairement que personne ne sera exclue pour des raisons financières. Mentionner dans vos formulaires de contacter les responsables de l’organisation si les frais d’inscription sont un frein à la participation.
Rendre visibles les symboles d’inclusion
L’inclusion passe aussi par des signaux concrets. Des affiches, symboles ou messages explicites permettent aux personnes marginalisées de reconnaître qu’elles sont les bienvenues et respectées.
Exemples concrets :
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Afficher les drapeaux LGBTQ2+, les pictogrammes d’accessibilité ou des phrases de bienvenue en plusieurs langues.
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Utiliser une signalisation inclusive dans les vestiaires ou les toilettes (ex. : « espace non genré »). Indiquer la présence d’urinoirs ou d’une table à langer sur la porte plutôt qu’un symbole de genre.
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Indiquer clairement les consignes contre les comportements discriminatoires ou les propos haineux.
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