top of page

Capacitisme
BONNES PRATIQUES

Pour être inclusif des personnes en situation de handicap 

Homme avec le syndrome de Down jouant du violon

Communication

L’importance d’une communication positive et inclusive en loisir pour lutter contre le capacitisme 

Les personnes handicapées sont souvent invisibilisées ou représentées de manière stéréotypée, uniforme. De plus, elles sont souvent écartées du dialogue : nous parlons d’elles, mais nous oublions de parler avec elles. Pour lutter contre le capacitisme, il est essentiel de déconstruire ces stéréotypes et de favoriser des communications plus inclusives qui prennent en considération les besoins spécifiques des personnes handicapées.

Bonnes pratiques à adopter

Voici quelques recommandations qui permettent de favoriser les représentations positives et diversifiées, de lutter contre le capacitisme et de participer à la mise en place de milieux de loisir plus inclusifs pour les personnes ayant un handicap.

C1.

​Les déplacements sont souvent plus compliqués pour les personnes avec un handicap, notamment parce que l’offre de transport est limitée et les installations ne sont pas toujours facilement accessibles. La préparation est donc une étape primordiale pour plusieurs qui doivent se renseigner sur l’accessibilité des lieux : où est l’entrée, est-ce qu’il y a une rampe, quelle est son inclinaison, est-ce que la porte s’ouvre automatiquement, où est la réception, est-ce qu’il y a un comptoir à la bonne hauteur, où sont les toilettes accessibles, est-ce qu’il y a des places prévues pour un fauteuil, est-ce qu’il y a un ascenseur, un arrêt de bus à proximité, etc. Plus l’information est facilement disponible en amont, par exemple en regroupant les services accessibles selon les handicaps sur le site Internet d’une organisation, et dans les outils promotionnels, plus les personnes avec un handicap peuvent évaluer la situation et la possibilité de se rendre. Ceci est également vrai pour les personnes avec un trouble du spectre de l’autisme (TSA), par exemple et qui ont besoin de se préparer adéquatement pour un déplacement. Éviter les formulations « ouvert à tous ». Il est préférable d’être plus spécifique sur les moyens adoptés et pour quelles populations cela est réellement accessible.

 

Attention à bien communiquer également à l’interne les mesures d’accessibilité disponibles sur place. De l’équipement adapté si personne ne sait où il est rangé ne sert à rien et crée de la frustration pour les personnes qui en ont besoin et se sont déplacées.

Des exemples à suivre :

Afficher les mesures d’accessibilité mises en place

C2.

Présenter une diversité de personnes avec ou sans handicap dans les communications

  • Infolettre

  • Réseaux sociaux

  • Site Internet

  • Promotion

  • Outils

Les personnes avec un handicap sont très peu représentées et leur représentation manque souvent de diversité : que ce soit au niveau du handicap lui-même (il n’y a pas que des personnes en fauteuil roulant), qu’au niveau de leur profil sociodémographique (il n’y a pas que des personnes blanches en fauteuil roulant) qu’au niveau des activités présentées (elles ne font pas seulement des activités avec d’autres personnes blanches en fauteuil roulant). De plus, beaucoup de préjugés existent concernant les personnes avec un handicap, présenter des modèles diversifiés est une manière de déconstruire ces préjugés.

Mythe :  Les personnes avec un handicap n’ont pas d’enfants. C’est faux! Les personnes avec un handicap peuvent avoir des enfants, tout comme les personnes sans handicap. Comme elles peuvent avoir ou non un diplôme, un emploi, une maison, une vie sociale, des loisirs, etc. C’est pourquoi il est important de se questionner sur les images véhiculées à travers les communications pour s’assurer de représenter les personnes avec un handicap dans toutes leurs diversités sans reproduire des stéréotypes.

C3.

C4.

Faire attention aux mots utilisés pour parler des personnes avec un handicap pour ne pas les stigmatiser ou les infantiliser

Utiliser des termes comme « souffrir d’un handicap », peu importe le handicap, implique que la personne qui a ce handicap en souffre et fait pitié, il y a donc un jugement sous-jacent. Il est préférable de simplement dire que la personne a un handicap ou qu’elle est en situation de handicap. Même chose pour un fauteuil roulant, une personne a un fauteuil, utilise un fauteuil, mais n’est pas coincée, attachée ou confinée à son fauteuil. Ces formulations reproduisent des préjugées et impliquent que le handicap est un problème, alors que c’est plutôt l’environnement social qui n’est pas adapté aux personnes avec un handicap. Dire « l’handicapé », « l’autiste », « le sourd », etc. sont également à proscrire. On devrait privilégier une formulation comme une personne handicapée, une personne avec un handicap ou en situation de handicap, une personne sourde, une personne autiste ou sur le spectre de l’autisme, etc.

Attention à ne pas infantiliser les personnes avec un handicap. Si une personne avec un handicap est accompagnée, plusieurs personnes ont tendance à parler directement avec la personne accompagnatrice plutôt qu’à la personne avec un handicap, alors que c’est cette dernière qui veut utiliser un service ou une installation. Il est donc important de lui parler directement, d’offrir son aide, mais de ne pas faire les choses à sa place, sauf si elle le demande. Il faut également respecter l’espace des personnes, on ne touche pas le fauteuil d’une personne sans lui demander au préalable, par exemple.

Adopter la communication inclusive

La communication inclusive ne se limite pas à la féminisation des textes ou à l’écriture neutre. Il est également important de considérer les contrastes de couleur et les gros caractères, éviter l’italique, aligner les textes à gauche, etc. Ces mesures facilitent la lecture pour les personnes qui ont un handicap visuel ou des difficultés à lire un texte, par exemple dues à de la dyslexie. Cela concerne également les sous-titres sur les vidéos ou le support audio, la lecture audio d’un texte, les services de traduction en langue des signes, les pictogrammes, l’utilisation d’un vocabulaire simple, etc.

 

Il est important de prévoir également ce genre de mesures pour des événements, que ce soit en ligne ou en présentiel. 

Références pour s’informer sur la communication inclusive :

Chaire de recherche du Canada sur les médias, les handicaps et les (auto)représentations

Stratégies de communication pour une accessibilité communicationnelle pour les personnes sourdes et malentendantes du Réseau québécois pour l’inclusion sociale (ReQIS)

Répertoire de bonnes pratiques en EDI de l’UQAM, accessibilité communicationnelle 

Guide pour une information accessible 

C5.

Inclure des événements sur la sensibilisation des personnes en situation de handicap dans le calendrier annuel

Du 1er au 7 juin, c’est la semaine québécoise des personnes handicapées. Il s’agit d’une occasion de mettre de l’avant les personnes avec un handicap, les bons coups réalisés, les gestes à poser pour réduire les obstacles dans l’accessibilité au loisir, etc. L’AQLPH propose également plusieurs activités en janvier, mois de l’inclusion. Le 2 avril est la journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme. Cette liste n’est pas exhaustive, ce sont des exemples de journée qui représentent des occasions de donner de la visibilité à des personnes et des enjeux qui sont trop souvent invisibilisés, méconnus ou ignorés.

Références pour s’informer sur ces événements :  

Ressources humaines

L’importance de pratiques inclusives de ressources humaines et d’un service à la clientèle sans capacitisme en loisir

Les personnes handicapées sont souvent infantilisées ou invisibilisées, ce qui contribuent à leur exclusion de différentes sphères d’activités, dont le loisir. Pour contrer les préjugés et les comportements discriminatoires, il est primordial d’adopter des pratiques de ressources humaines inclusives et sans capacitisme pour favoriser un climat bienveillant envers les personnes handicapées. 

Bonnes pratiques à adopter

Voici quelques recommandations qui permettent de mettre en place des ressources humaines inclusives et un service à la clientèle bienveillant. Ces pratiques visent à favoriser une expérience positive en loisir pour les personnes ayant un handicap.

R1.

Former le personnel sur les enjeux que vivent les personnes avec un handicap

R2.

Il est important d’avoir une équipe formée sur les enjeux que vivent les personnes en situation de handicap pour être en mesure de les accueillir et de les mettre à l’aise. Les personnes en situation de handicap peuvent avoir eu de mauvaises expériences et avoir vécu des situations discriminantes qui peuvent les rendre craintives à se rendre dans de nouveaux lieux, à essayer de nouveaux loisirs. En formant le personnel sur ces enjeux, cela peut contribuer à créer un lien de confiance en permettant une expérience de loisir plus inclusive.

Ressources :

L’Association québécoise pour le loisir des personnes handicapées (AQLPH offre plusieurs formations:

  • Formation nationale en accompagnement en loisir des personnes handicapées

  • Formation pour un plein air inclusif et sécuritaire

  • Sensibilisation « Mieux comprendre la différence pour mieux agir »

  • Certification en accompagnement camp de jour

  • Formations sur mesure

Kéroul offre des formations sur l’accessibilité et l’inclusion des personnes handicapées pour l’industrie touristique et culturelle

  • Formation Service Complice sur l’accueil des personnes handicapées (aussi disponible en ligne)

  • Formation Service Complice pour les conseillers en voyage

  • Conférence sur l’accessibilité et l’inclusion

  • Conférence pour les voyageurs en situation de handicap

Service-conseil et accompagnement de Kéroul pour accompagner les organisations

Recruter des personnes avec un handicap lors d’événements

​Que ce soit pour :

  • devenir bénévoles

  • animer une activité

  • un événement (panels, conférences, formations, animation, etc.​​​​​​)

  • combler un poste permanent ou contractuel

Il peut être intéressant de réfléchir à de nouveaux bassins de recrutement pour les personnes handicapées. Cela suppose de sortir des bassins de recrutement traditionnels, et aller au-delà de nos contacts habituels. Il existe plusieurs organisations régionales qui peuvent aider dans le recrutement et dans l’aménagement de l’environnement de travail. En diversifiant les profils, on peut rejoindre différents publics et permettre la multiplication des points de vue. De plus, il faut prendre conscience de nos biais : nous tendons toujours à préférer consciemment ou non les personnes qui nous ressemblent ou qui correspondent le plus aux normes de la majorité. Ainsi, à compétence égale, une personne avec un handicap sera souvent discriminée face à une personne sans handicap.

Il existe plusieurs programmes de subvention pour faciliter l’intégration d’une personne en situation de handicap dans un milieu de travail. Par contre, il ne faut pas voir le recrutement diversifié comme une case à cocher ou un quota à remplir, mais plutôt comme un atout. La diversité des personnes permet d'accéder à des expériences spécifiques qui seraient possiblement restées dans l'ombre autrement. Cela permet également de présenter des modèles diversifiés qui pourront inspirer différemment d'autres personnes. Du plus, côtoyer des personnes avec un handicap peut aider à se sensibiliser sur les discriminations et les inégalités qu'elles vivent au quotidien.

Mythe : Les personnes en situation de handicap ne peuvent pas travailler comme les autres et elles s’absentent très souvent au travail. C’est faux! Les personnes en situation de handicap ne sont pas un groupe homogène: leurs compétences, leurs capacités, leurs disponibilités ne sont pas toutes les mêmes. Faire cette généralisation relève d’un stéréotype. Il est vrai que certaines personnes en situation de handicap peuvent avoir besoin de plus de flexibilité dans leur emploi, par contre cela est vrai aussi pour des personnes sans handicap qui ont besoin de flexibilité pour d’autres raisons. Il faut donc être ouvert, questionner les règles en place et s’adapter aux différents besoins.

Programmation

Une personne, peu importe ses capacités physiques ou cognitives, doit avoir accès à des activités de loisir, c’est pourquoi il est important pour une organisation de loisir d’adopter une posture d’inclusion au moment de réfléchir à sa programmation, ses activités et son animation.

Bonnes pratiques à adopter

Voici quelques recommandations de bonnes pratiques à adopter qui permettent de mettre en place une programmation inclusive. Ces pratiques visent à favoriser une expérience positive en loisir pour les personnes ayant un handicap.

L’importance d’une programmation de loisir inclusive pour les personnes handicapées

P1.

P2.

Offrir une variété d’activités adaptées aux personnes avec un handicap

L’offre d’activités de loisirs pour les personnes avec un handicap est beaucoup moins grande que pour les personnes sans handicap, pourtant leurs intérêts peuvent être tout aussi variés. Il existe une multitude de façons d’adapter les activités, que ce soit au niveau de l’équipement disponible ou dans la manière d’animer une activité.

Attention de ne pas tenir pour acquis que les personnes avec un handicap ne peuvent pas faire certaines activités, comme le plein air ou du théâtre ou qu’elles ne peuvent pas relever de nouveaux défis.

 

Il existe plusieurs programmes de soutien financier pour l’aménagement d’espace et l’acquisition d’équipement :

Adhérer à la carte accompagnement loisir et en faire la promotion

P3.

La carte accompagnement loisir offre la gratuité à la personne qui accompagne la personne avec un handicap dans ses activités. Adhérer à cette initiative en devenant partenaire permet de rejoindre un nouveau public qui ne participerait pas autrement. La présence de la personne accompagnatrice permet de répondre à des besoins que le personnel sur place ne pourrait pas combler. Accéder à la carte accompagnement loisir.

Consulter les personnes en situation de handicap

Les besoins peuvent être multiples et différents selon les handicaps. La meilleure manière de savoir comment adapter ses installations ou ses activités pour offrir un environnement inclusif et sécuritaire est de consulter les personnes concernées. On peut ainsi connaître les besoins spécifiques des personnes, leurs intérêts, leur niveau de satisfaction, leur sentiment de sécurité, etc. De plus, beaucoup de handicaps sont invisibles, ce qui ne veut pas dire qu’ils ne doivent pas être pris en compte. La consultation est donc un moyen de mieux comprendre les différentes expériences et de trouver les solutions qui pourront avec un impact significatif.

Gouvernance

En travaillant sur la mise en place d’une gouvernance inclusive et de partenariats diversifiés, une organisation se donne les moyens de transformer ses structures et son environnement pour lutter contre les comportements ou pratiques discriminatoires envers les personnes handicapées.

Bonnes pratiques à adopter

Voici quelques recommandations de bonnes pratiques à adopter qui permettent de favoriser une représentation diversifiée et une gouvernance inclusive. Ces pratiques visent à créer une expérience positive en loisir pour les personnes ayant un handicap.

L’importance d’une gouvernance inclusive en loisir pour lutter contre le capacitisme

G1.

Adopter une politique ou une procédure visant l’accessibilité des services et des installations pour les personnes avec un handicap

Adopter une politique permet d’inscrire officiellement l’accessibilité dans les objectifs et la culture d’une organisation. C’est aussi une manière d’instaurer une base commune sur la manière de travailler pour favoriser l’accessibilité au loisir des personnes avec un handicap. Finalement, c’est inscrire dans la pérennité un engagement formel de l’organisation qui va ainsi au-delà des personnes qui y travaillent. Télécharger « Exemple de politique en matière d’accessibilité pour les personnes avec un handicap

G2.

Mettre en place des partenariats avec des organismes qui travaillent auprès de personnes qui ont un handicap

Collaborer avec des organisations qui travaillent avec des personnes en situation de handicap permet de les inclure dans le dialogue, de reconnaître leurs enjeux spécifiques et de travailler de concert à l’élimination des obstacles qu’elles vivent au quotidien dans l’accessibilité au loisir.

Équipements et infrastructures

L’importance d’une gestion inclusive et sans capacitisme des équipements et des infrastructures

Les infrastructures et les équipements représentent de très gros obstacles pour une importante proportion des personnes handicapées. Pourtant, plusieurs mesures peuvent être mises en place pour faciliter la participation des personnes handicapées aux activités de loisir.

Bonnes pratiques à adopter

Voici quelques recommandations de bonnes pratiques à adopter qui permettent de mettre en place une gestion inclusive des équipements et des infrastructures de loisir. Ces pratiques visent à favoriser une expérience positive en loisir pour les personnes ayant un handicap.

E1.

Faire tester les installations et l’équipement à des personnes en situation de handicap

La meilleure façon de savoir si des installations ou de l’équipement sont adaptés à une personne est de lui faire essayer. Pour effectuer ce genre de test, il est recommandé de faire appel à des organisations qui travaillent déjà avec des personnes en situation de handicap qui peuvent ainsi faciliter le recrutement et donner des recommandations pour s’assurer que le tout se fasse de manière sécuritaire. Cela peut également devenir un moment formateur pour l’équipe qui sera alors sensibilisée.

E2.

S’assurer de l’accessibilité de l’intégralité des installations et services

Avoir une rampe d’accès et un ascenseur est essentiel, mais ce n’est pas suffisant. Il est important de pouvoir avoir accès à un site ou un bâtiment, mais il faut également pouvoir utiliser ses services, c’est-à-dire aller à la salle de bain, se laver les mains, boire de l’eau, circuler, etc. Beaucoup de détails sont à prendre en considération pour assurer l’accessibilité des installations. Par exemple, il existe souvent une toilette pour les personnes avec un handicap, c’est-à-dire une cabine plus large avec une rampe pour se tenir. Par contre, plus rares sont les lavabos plus bas pour qu’une personne en fauteuil puisse y accéder avec du savon à porter de main et non fixé au mur. La hauteur des tables ou des comptoirs de réception est également à prendre en considération, les chaises ou les bancs fixés aux tables ou au plancher ne permettent pas à une personne en fauteuil roulant de s’y installer.

 

De plus, les sections pour les personnes avec un handicap sont souvent isolées ou à l’arrière dans une salle de spectacles par exemple. Ces situations démontrent bien que les réflexes pour réfléchir à l’accessibilité physique des lieux ne sont pas encore bien développés partout. Il faut penser en termes de parcours des personnes participantes, du déplacement jusqu’à la fin de l’activité pour évaluer l’accessibilité à chaque étape.

 

Il coûte beaucoup plus cher d’adapter un lieu après que de penser les espaces pour qu’ils soient plus accessibles dès le départ. L’ajout d’ascenseurs dans le métro de Montréal est un bon exemple, mais cela est aussi vrai à plus petite échelle. Il est estimé que c’est environ 10% du budget initial qui devra être ajouté pour réaménager une installation après coup.

 

De plus, il est important d’adapter toutes les installations et non seulement un espace spécifique où les activités adaptées ont lieu. Les personnes avec un handicap peuvent très bien avoir un enfant sans handicap et vouloir les inscrire, les accompagner, comme n’importe quel parent, à son activité de loisir, par exemple

Ressources : Consulter les fiches techniques illustrées 

E3.

Avoir de l’équipement adapté à différents handicaps

Trop souvent les équipements adaptés sont oubliés ou négligés lors de l’achat de nouveau matériel, souvent par méconnaissance de ce qui existe ou selon l’idée préconçue que certaines activités ne sont pas possibles pour les personnes handicapées. Pourtant, plusieurs équipements existent pour toutes sortes d’activités, ainsi que des programmes de soutien financier pour faciliter leur acquisition.​

Il existe plusieurs programmes de soutien financier pour l’aménagement d’espace et l’acquisition d’équipement :

Petit lexique

Neurodiversité : La neurodiversité renvoie au concept de la variabilité neurologique des individus dans une optique non médicale. Ce concept est historiquement lié aux mouvements de reconnaissance des droits des personnes autistes, mais inclut également, sans s’y limiter, les troubles d’apprentissages et le trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).

Neurotypique : Le terme neurotypique est utilisé pour désigner une personne dont le fonctionnement neurologique et cognitif est considéré comme la norme. À l’inverse une personne neuro-atypique ou neurodivergente désigne une personne qui présente un trouble neurologique ou cognitif, par exemple les troubles en « dys » comme la dyslexie ou la dyspraxie.

Capacitisme : Système de valeurs et de discriminations envers les personnes vivant avec un handicap (physique ou lié à la santé mentale) comme étant dans une situation inférieure et qui place les individus qui vivent sans handicap comme la norme sociale.

bottom of page